
TOP 2019 – Les meilleurs jeux de l’année selon RDS Jeux vidéo
Contrairement à 2018, l’année 2019 en jeux vidéo n’a pas été marquée par deux ou trois titres dominants qui ont fait l’unanimité. Ça ne veut pas dire qu’on n’a pas eu de nouveautés de qualité, bien au contraire! L’équipe de collaborateurs de RDS Jeux vidéo s’est concertée et chacun a fait part de son top personnel. On a mis tout ça ensemble pour vous offrir le top 25 des meilleurs jeux de l’année selon nous!

Antonin « Le Sofa Geek » Besner : Il est parfois difficile d’expliquer mieux un jeu qu’en disant simplement qu’il est “tight”. Katana Zero est parfaitement “tight”. Que ce soit dans sa jouabilité précise et son action badass, sa trame sonore électro, ou encore son histoire sci-fi énigmatique et captivante.

Alban Quénoi : Développé par le studio indépendant Asobo, A Plague Tale est une aventure narrative prenante, et à la direction artistique magnifique. Le design sonore est tout autant réussi, y compris le jeu d’acteur. Si les puzzles ne sont pas d’un niveau ou d’une originalité incroyable, l’aventure d’Amicia et Hugo est touchante, parfois effrayante, et une belle réussite pour les Bordelais d’Asobo Studio.

Guillaume « Kadium » Lavoie : Ce jeu m’est tombé sur la tête par hasard alors que j’ai couvert des jeux indépendants sur le stream de RDSJV, l’été dernier. Fell Seal, c’est essentiellement Final Fantasy Tactics avec 30 classes uniques et la possibilité pour chaque personnage d’avoir une deuxième classe et d’en utiliser les habiletés. L’histoire est engageante sans être forcée, la trame sonore est adéquate, mais les décors et les personnages dessinés à la main sont définitivement ce qui m’a fait tomber en amour avec le jeu. Peut-être pas le jeu de l’année, mais sans aucun doute un coup de cœur personnel.
Eric Théroux : Une découverte surprise qu’est ce RPG de stratégie avec une histoire mature et un système très intuitif. Le tout accompagnée de beaux graphismes pixelisés et d’une trame sonore très agréable. Le jeu qu’attendaient tous les fans des jeu de ce type de l’ère PS1.
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Jean-Philippe Ravenelle : Redécouvrir le Hope County de Far Cry 5 en contexte post-apocalyptique est très intéressant. Les expéditions et les outposts à conquérir sont des défis plutôt satisfaisants à relever, mais ce sont surtout les deux antagonistes principaux de l’histoire, Mickey et Lou, qui sont marquantes par leur charisme et leur férocité.

Alexis le Marec : Seul Nintendo a Mario Kart? Crash Team Racing s’en inspire sans être un clone, et permet aux joueurs sur les consoles concurrentes d’avoir un jeu ultra fun à plusieurs.

Alban Quénoi : Un peu sorti de nulle part, la dernière création de Remedy représente l’aboutissement du studio, après Alan Wake et Quantum Break. Une ambiance étrange, une réalisation originale et pleine d’idée, et une jouabilité efficace en ont fait la surprise de ce second semestre.
Guillaume « Kadium » Lavoie : Ils sont rares, les jeux qui réussissent à exécuter presque à la perfection un univers surnaturel auquel on croit. Control est un jeu action/aventure à la troisième personne dont l’histoire se révèle au joueur à travers l’acquisition de diverses capacités surnaturelles par le personnage principal – presque à la manière d’un metroidvania, en fait. L’histoire principale s’avère courte pour le genre et c’est ce qui m’empêche de placer Control plus haut dans cette liste. Ceci dit, l’univers et les dialogues sont crédibles, malgré qu’on soit dans la pure science-fiction – c’est le motivateur principal.

Jean-Philippe Ravenelle : Un véritable coup de cœur maintenant disponible sur consoles, Vaporum est des plus prenants. Un dungeon crawler steampunk à l’atmosphère sombre et mystérieuse qui nous rappelle parfois un Bioshock, on dit oui! Un jeu original, parsemé de puzzles stimulants et avec des tendances old school que je conseille aux amateurs du genre.

Tanya Moore : Oninaki m’avait intrigué dès son annonce durant le E3 2019; quand je l’ai vu, je savais que je voulais absolument y jouer et mon instinct de gameuse ne s’est pas trompé, loin de là. Le jeu semble tout beau et tout simple avec ses graphisme s’approchant énormément du style de Zelda: Breath of the Wild et pourtant, l’histoire est beaucoup plus sombre qu’elle ne laisse paraître. Le jeu aborde des sujets tels que le suicide, le suicide assisté, la mort et comment les gens de cet univers réagissent face à celle-ci. Oninaki a passé sous le radar dans les grandes sorties, mais il vaut vraiment la peine d’être découvert.

Guillaume « Kadium » Lavoie : Un jeu indépendant d’exploration spatiale, d’observation et de réflexion qui unit des mécaniques et des concepts parfois complexes à un emballage visuellement simple. Dans Outer Wilds, les questions qu’on se pose sont : Comment? Pourquoi? Qui? Quand? Étrangement, presque tout ce que l’on peut dire à propos d’Outer Wilds est un spoiler. Vous allez devoir me faire confiance sur ce coup-là. Accordez-vous au moins 22 minutes dans Outer Wilds. Votre seul ennemi, c’est le temps.

Eric Théroux : Enfin un vrai jeu Rogue dans le style de jeu de Terraria. Rempli de secrets et de découvertes, il y a tellement de possibilités dans ce jeu qu’à chaque fois c’est une nouvelle aventure qui attend le joueur assez courageux pour s’enfoncer dans les profondeurs de l’univers de Noita.

Alban Quénoi : La musique a toujours tenu une place prépondérante dans l’histoire de la franchise Zelda, depuis l’opus A Link to the Past. Le mariage avec Crypt of the Necrodancer était donc un choix idyllique, et les reprises des grands thèmes qui ont marqué des générations de joueurs par Danny Baranowsky sont un pur délice. La mécanique unique de Necrodancer injectée dans un Zelda est tout autant une réussite, faisant de cet étonnant jeu indie adoubé par Nintendo, une pépite.

Mario J. Ramos : Malgré sa bande-sonore décevante, Yoshi’s Crafted World nous enchante avec son monde fait de papier. Un jeu facile, mais agréable et relaxant. On ne peut qu’y jouer avec un sourire étampé sur le visage.

Jean-Philippe Ravenelle : Supermassive Games sait manier le genre narratif et l’horreur à merveille! Ce premier titre d’une série mettant l’épouvante à l’honneur est sombre et terrifiant. L’atmosphère, les jumpscares, l’angoisse ressentie par le joueur ainsi que les multiples choix qui orientent le déroulement du scénario (effet papillon) font la force de ce jeu.

Antonin « Le Sofa Geek » Besner : Star Wars Jedi: Fallen Order est le meilleur jeu de la franchise Star Wars depuis Knights of the Old Republic. Les amoureux de cet univers demandaient une expérience solo digne de ce nom depuis tellement d’années, et le studio Respawn a livré la marchandise. C’est un jeu qui ressemble à Star Wars, qui sonne comme Star Wars et qui nous place comme jamais dans la peau d’un Jedi.

Alban Quénoi : Quel plaisir de pouvoir enfin mettre les mains sur cet opus souvent méconnu de la franchise! N’ayant jamais pu y jouer dans sa version originelle, ce remake a été une totale découverte pour moi. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Link’s Awakening est à la hauteur de sa réputation. Si le nouveau système de création de donjons est un peu décevant, l’incroyable direction artistique et les réarrangements musicaux font honneur à ce bijou, qui se glisse sans problème sur le podium.

Guillaume « Kadium » Lavoie : J’ai l’impression de tricher un peu en ajoutant Slay the Spire à mon top 5 puisque ce jeu est en accès anticipé depuis quelques années déjà. Lancé officiellement en janvier 2019, il est impossible à ignorer. C’est un jeu de style *regarde ses notes* rogue-like turn based deck building dungeon crawler. Ça ne s’invente pas. Il a une rejouabilité presque infinie et si j’avais à créer une liste des jeux indies auxquels tout gamer doit jouer au moins une fois, Slay the Spire en ferait partie. Je lui décerne le prix « Faites votre propre aventure » de 2019.

Alexis le Marec : Une bien bonne histoire, un jeu qui a su évoluer, et un PVP toujours aussi sauvage et sanglant, le tout enfermé dans un écrin qui en fait l’un des plus beaux jeux actuels.

Tanya Moore : J’ai toujours adoré Pokémon, mais j’avoue que depuis la sortie du Sun and Moon, j’avais perdu un peu d’intérêt pour le jeu étant donné que je trouvais qu’il manquait de quoi et que c’était répétitif. Sword and Shield apporte un petit vent de renouveau, avec des Pokémon encore plus cutes que jamais et une plus grande impression de liberté grâce aux wild lands. Je me retrouve plongée en enfance lorsque j’y joue et je l’adore tout simplement.

Antonin « Le Sofa Geek » Besner : Platinum Games, les maîtres du jeu d’action, frappent encore avec Astral Chain sur la Switch. Visuellement époustouflant pour un jeu roulant sur console portable, et proposant un univers sci-fi distinct, c’est avant tout la jouabilité qui prime. Le système de combat est à la fois unique, complexe, approchable et infiniment flexible. Aucun jeu ne m’a procuré plus de plaisir en 2019 qu’Astral Chain.

Mario J. Ramos : Le savoir-faire et la créativité de Nintendo sont bien en évidence dans ce 3e opus de cette série qui met le plombier vert en avant-plan. Une jouabilité amusante, satisfaisante, mariée à de superbes animations et une direction artistique qui a le souci du détail.
Antonin « Le Sofa Geek » Besner : Luigi’s Mansion est non seulement le jeu le plus beau sur la Switch, avec ses décors tantôt macabres tantôt vibrants, c’est aussi l’un des plus agréables à explorer. Chaque pied carré de l’expérience déborde de charme.

Mario J. Ramos : Ce qui me fait plaisir avec un jeu comme Mario Maker 2, au-delà de la qualité du jeu, c’est de voir les communautés qui se créent autour : communautés de créateurs, communautés de speedrunner. Un jeu sans fin… et tout cela sans microtransactions!
Antonin « Le Sofa Geek » Besner : La promesse d’une infinité de niveaux Mario plus inventifs les uns que les autres est déjà super alléchante, mais ce qui élève Super Mario Maker 2 au-dessus de son prédécesseur, c’est avant tout le mode histoire qui contient une centaine de niveaux originaux. Comme quoi les meilleurs pour créer des niveaux de Mario, ce sont encore les concepteurs chez Nintendo.
Eric Théroux : La suite parfaite du premier opus avec plus de possibilités et une communauté absolument géniale. Le mode multijoueurs est un superbe ajout à ce jeu pour toute la famille, à condition qu’on soit prêt à mourir à répétition.

Tanya Moore : Tout dans ce jeu est sublime. Les graphisme, le réalisme par rapport à l’avancement du personnage, la musique qui est complètement envoûtante et l’histoire dans laquelle, pendant les 5 premières heures de jeu, tout ce que le joueur se dit, c’est « WTF ». Death Stranding aun rythme plutôt lent qui va chercher deux types de joueurs. Les joueurs à histoire (ceux qui préfère plus jouer a des jeux avec une grande histoire que de se concentrer sur un jeu de gameplay) et les joueurs de salon (ceux qui aime regarder le monde jouer aux jeux sur Twitch, Mixer ou Youtube).
Guillaume « Kadium » Lavoie : Death Stranding n’est pas pour tout le monde. De mauvaises langues ont décrit le jeu comme étant un “FedEx Simulator” à cause des tâches de livraison répétitives par lesquelles l’histoire progresse. Certes, on a l’impression que le gameplay est laborieux à l’occasion. Death Stranding n’est pas parfait, et n’a pas été mon jeu préféré en 2019. Toutefois, l’univers est livré avec tellement de maturité – notamment dans la direction artistique et musicale – que je ne peux pas le placer ailleurs qu’au sommet de mon top 5. Impossible de communiquer tout ce que ce jeu véhicule en quelques lignes. Mémorable. Surréel. Profond. Émotif. C’est plus qu’un jeu – c’est, à mon humble avis, l’une de ces oeuvres qui élève le jeu vidéo au statut de 10e art.

Tanya Moore : Malgré les frustrations que j’ai eues avec la difficulté à vaincre les ennemis dans le jeu, je ne peux pas m’empêcher d’aimer Sekiro: Shadow Die Twice. Il met au défi le joueur durant les combats, et c’est parfait comme cela. Étant quelqu’un qui adore l’histoire du Japon féodal, je trouve que Sekiro a réussi à nous imprégner dans l’ambiance de cette époque, même s’il nous montre le côté plus sombre de celle-ci.
Alban Quénoi : Pour son grand retour, FromSoftware a frappé fort avec Sekiro. L’héritier de la fameuse série Dark Souls n’a rien à envier à ses ainés, tant par la difficulté qui a fait le succès de la franchise, que par la qualité du design des environnements. Un monde envoûtant, une direction artistique majestueuse, et une jouabilité unique, Sekiro fut pour moi, et de très loin, LE jeu de l’année.

Mario J. Ramos : Comme bien des joueurs occidentaux, j’ai découvert la série Fire Emblem avec la 3DS et je rêvais que la série ait droit à une présentation aussi épique que son histoire et c’est finalement ce qu’on a eu avec Three Houses sur la Switch!
Eric Théroux : Sûrement l’histoire politique la plus complexe de l’année dans un jeu vidéo. Si vous êtes un amateur de narration détaillée et de stratégie, c’est le jeu pour vous. Les combats sont plaisants, les personnages attachants et vos décisions ont un réel impact sur les événements, ce qui fait de ce jeu mon premier choix pour 2019.

Alexis la Marec : L’une des belles surprises de cette année. Une trentaine d’heures d’aventure à travers l’espace, par les créateurs de Fallout qui ont fait évoluer leur concept!
Jean-Philippe Ravenelle : Avec The Outer Worlds, j’ai l’impression qu’on a pris le meilleur de Fallout et de Mass Effect et qu’on a créé un univers différent et original rempli de quêtes diverses qui savent nous occuper un bon moment. Un très bon jeu qui offre beaucoup de liberté dans notre façon d’y jouer et qui possède l’essentiel de ce que l’on attend d’un bon RPG.