À l’origine, un bannissement comme il avait été évoqué dès le début.
Crédit Photo : Ubisoft
Près de six mois après l’évacuation d’Ubisoft, la SPVM et Ubisoft soupçonnent un Français qui en serait à l’origine selon La Presse, Yanni Ouahioune qui dément cette accusation.
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Le joueur connu sous le nom de Yannox ou Y4nnoXX aurait déjà été banni plus de 80 fois de Rainbow Six : Siege et a confirmé à La Presse sa mise en examen en France pour avoir monté un faux site Ubisoft afin de voler le compte d’autres joueurs (lorsqu’un joueur se fait bannir à tour de bras, soit il achète des comptes et jeux volés pour quelques dollars, ou alors comme dans ce cas il va tenter de les obtenir lui-même). Il dément cependant auprès de La Presse les accusations concernant l’alerte à la bombe du 13 novembre.
Je n’ai rien fait, moi. J’ai juste triché dans leurs jeux vidéo. La seule fois où j’ai appelé Ubisoft, c’était pour les insulter pour m’avoir banni [du jeu Rainbow Six]
– Yanni Ouahioune
Pour réaliser cet appel, il aurait utilisé le spoofing afin d’afficher le numéro de téléphone d’Ubisoft Montréal. Après la fausse alerte du 13 novembre, il aurait récidivé le 18 décembre pour annoncer qu’une bombe avait été placée dans une garderie proche d’Ubisoft. Le 6 janvier 2021, un nouveau coup de fil au SPVM annonçait une nouvelle prise d’otage, ainsi que l’exécution d’un dirigeant du studio. Pour l’instant, l’enquête semble fortement s’orienter vers ce joueur.
D’après nos informations, Ubisoft a rapidement soupçonné une attaque en provenance d’un joueur banni. Deux jours avant la fausse prise d’otages du 13 novembre, Ubisoft a procédé à des bannissements massifs sur Raindow Six : Siege touchant plusieurs milliers de tricheurs. Le studio a préféré attendre l’enquête du SPVM, mais il semblerait bien que les soupçons du studio se soient avérés exacts.
