Les 10 meilleurs jeux vidéo de Batman

Inspiré du film de Tim Burton, Batman Returns est le premier jeu vidéo Batman auquel j’ai joué. S’il y a plusieurs versions de ce titre, moi c’est l’aventure « pointer et cliquer » qui a retenu mon attention. Développée par Spirit of Discovery et publié par Konami en 1992, elle nous fait enquêter sur les événements du film, plus précisément les manigances de Penguin et de Catwoman.

Après avoir sélectionné quelques gadgets à accrocher à notre ceinture, nous explorons quelques lieux de Gotham City et combattons quelques criminels en cliquant sur un de nos gadgets. Nous pouvons ensuite interroger ces criminels afin d’obtenir quelques indices pour nous aider dans la suite de notre enquête. Côté action, ce n’est pas Batman Returns qui saura nous satisfaire, mais l’aspect enquête est tout de même bien pour l’époque, le jeu demeurant assez fidèle au film de Burton.

Crédit image : Konami et Warner Bros. Interactive Entertainment

Crédit vidéo de gameplay : MrSefe

Beaucoup plus comique comme jeu d’action et d’aventure, Lego Batman: The Videogame nous permet d’incarner différents personnages, héros ou vilains, dont Batman, Robin, Joker, Harley Quinn, Catwoman, etc. Il est également possible de conduire divers véhicules, dont la Batmobile et le Batwing, tout comme il est possible de jouer en coopératif.

Avec son ton plus léger et drôle, on s’éloigne quelque peu de l’aspect sombre de l’univers de Batman, c’est pourquoi je le trouve un peu moins immersif. Ceci dit, il est très intéressant puisqu’il mêle Lego et Batman tout en étant véritablement amusant lorsqu’on y joue à deux joueurs. C’est aussi particulièrement réjouissant de pouvoir incarner pour une fois les vilains de Gotham City à travers les différents niveaux. Aussi intéressant à noter : la bande sonore est composée par Danny Elfman puisque tirée du film Batman de Tim Burton.

Crédit image : Warner Bros. Interactive Entertainment

Inspiré du film de Christopher Nolan, Batman Begins nous fait revivre les moments clés du film tout en nous faisant affronter les sbires de Carmine Falcone, de Scarecrow ainsi que de Ra’s al Ghul. En tant que Batman, nous devons demeurer furtif et utiliser nos gadgets et l’environnement à notre avantage. L’élément le plus intéressant de ce jeu, selon moi, est le système de peur. On ne peut pas foncer dans le tas et espérer survivre comme on le pourrait dans d’autres jeux. Nous devons d’abord effrayer nos ennemis pour qu’ils baissent leur garde et soient plus faciles à combattre.

En plus des phases de combat que je qualifierais de correctes pour l’époque, on fait quelques acrobaties d’une plateforme à l’autre et en général on a bien l’impression d’incarner Batman. On a aussi droit à des séquences de conduite de la Batmobile en circuits fermés, ce qui est assez agréable même si on ne peut pas conduire librement dans tout Gotham City. Quelques cinématiques du film sont également présentes dans ce jeu qui demeure, pour moi, une bonne adaptation.

Crédit image : EA Games et Warner Bros. Interactive Entertainment

Batman: Vengeance est un jeu d’action et de plateformes dans lequel nous devons affronter le Joker, Harley Quinn, Mr. Freeze, Poison Ivy et leurs multiples hommes de main. On saute, on plane, on combat et on menotte nos ennemis pour éviter qu’ils se relèvent et reviennent nous embêter. Les angles de caméra ne sont pas toujours les meilleurs et les combats demeurent plutôt simples, mais c’est un jeu franchement amusant.

Ce qui fait la force de ce jeu, selon moi, est l’originalité du scénario tout comme le look des graphismes inspirés de The New Batman Adventures. Les acteurs de la série animée prêtent également leurs voix aux protagonistes du jeu ce qui rend le tout encore plus intéressant. Malgré quelques faiblesses au niveau de la jouabilité, je pense que Batman: Vengeance nous présente une incarnation des plus fidèles du Dark Knight.

Crédit image : Warner Bros. Interactive Entertainment

Pour particulièrement apprécier cette interprétation de Batman, je pense qu’il faut accepter de délaisser quelque peu l’univers classique de la bande dessinée. En effet, ce jeu narratif s’éloigne de ce que l’on connaît de l’univers du détective et réinvente un peu certains personnages. Nous sommes entre autres confrontés à Oswald Cobblepot, Harvey Dent et Selina Kyle, mais ce que ce titre a de particulier, c’est que l’histoire évolue en partie en fonction de nos choix.

Aussi, nous partageons notre temps de jeu entre incarner Bruce Wayne et Batman. Certaines missions nous donnent même le choix de la façon dont nous voulons gérer la situation : utiliser la relation entre Bruce et un autre personnage pour obtenir des informations ou tenter la diplomatie ou encore employer la manière forte et confronter l’antagoniste en tant que Batman. Ce jeu nous permet donc d’orienter légèrement l’évolution de l’histoire de notre Batman.

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Tout comme The Telltale Series, Batman: The Enemy Within est un jeu narratif comportant QTE, divers choix de dialogues et d’actions ainsi que la possibilité d’incarner à la fois Bruce Wayne et Batman. Nous poursuivons donc, dans ce jeu, l’aventure que nous avions débutée avec le précédent titre. Nous rencontrons de nouveaux personnages dont Amanda Waller, Riddler et Harleen Quinzel tout en approfondissant davantage notre relation avec John Doe alias Joker. De plus, ce dernier évolue différemment dépendamment de nos choix.

C’est ce que je trouve le plus fascinant avec un jeu comme celui-ci : la possibilité, en tant que joueur, d’influencer les dialogues et l’évolution de certains personnages. Bien sûr, il faut s’éloigner tout autant des comics puisque ce Batman diffère un peu du personnage auquel on est habitué sans pour autant lui être si étranger.

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La veille de Noël, huit assassins à la solde de Black Mask veulent avoir la peau de Batman. Développé par WB Games Montréal, Arkham Origins est un prequel à l’excellente trilogie de Rocksteady Studios. Arkham Origins est-il moins bon que la trilogie Arkham? Oui et non. En fait, j’admets que quelques bogues lors de la sortie du jeu ont nui au plaisir de jouer, mais personnellement ce que j’ai moins apprécié de ce titre est que la jouabilité est légèrement moins fluide que les autres jeux Arkham en ce qui concerne les déplacements de notre personnage.

Toutefois, le scénario est intéressant et original, abordant autant l’origine de Batman (ses débuts en tant que justicier) que celle du Joker. De plus, être témoin de la complicité naissante entre le Joker (interprété avec succès par Troy Baker) et Harleen Quinzel est particulièrement intéressant. Plus que ça, Arkham Origins montre le début de la relation entre Batman et ses futurs alliés tels que James et Barbara Gordon. J’aime aussi beaucoup l’aspect « enquête » qui nous permet de résoudre des scènes de crime et qui nous met réellement dans la peau du détective. Pour avoir complété l’aventure plus d’une fois, je peux dire que Batman: Arkham Origins est un bon prequel qui mérite sa place parmi les meilleurs jeux de Batman.

Crédit image : Warner Bros. Interactive Entertainment

Scarecrow menace de libérer une terrible toxine dans tout Gotham City, et l’Arkham Knight désire se venger de Batman. La conclusion épique de la trilogie Arkham est un de mes jeux préférés. Plutôt critiqué pour l’utilisation « excessive » de la Batmobile et la présence du Joker (encore une fois), Batman: Arkham Knight m’a fait vivre beaucoup d’émotions. Je comprends totalement pourquoi certains ont moins aimé ce dernier titre, pourtant il conclut parfaitement, selon moi, l’aventure débutée avec Arkham Asylum. Le scénario est touchant à plus d’une reprise, notamment en ce qui concerne les personnages de Mr. Freeze, Oracle, Poison Ivy et l’Arkham Knight lui-même.

Bien sûr, certaines parties de l’intrigue étaient prévisibles, cependant j’ai adoré que l’on raconte l’histoire de Jason Todd puisqu’il demeure un des Robin les plus complexes. Certains personnages font leur apparition pour la première fois dans la trilogie Arkham, dont Man-Bat et Professor Pyg, ce que j’ai trouvé fortement intéressant. Et que dire de la Batmobile? Il est vrai qu’on l’utilise énormément, notamment lors des phases de combats contre des véhicules blindés, ceci dit pour tous ceux qui ont un jour rêvé de la conduire, c’est dans Arkham Knight que sa conduite est la mieux adaptée. De plus, bien que l’ensemble des acteurs offrent une performance incroyable, je considère que John Noble incarne un Scarecrow aussi sinistre qu’inquiétant. Et personnellement, j’ai bien aimé la menace psychologique que représente le Joker dans ce jeu.

Crédit image : Warner Bros. Interactive Entertainment

Le Joker est reconduit à Arkham Asylum, où il tend un piège à Batman. Rapidement, le chaos s’installe et c’est à nous de gérer la situation et de capturer les différents vilains. Premier jeu de la série Arkham, il met en place des mécaniques de combat efficaces de même que des séquences d’infiltration furtive, où l’on neutralise les ennemis un à un, faisant déjà en sorte que l’on a réellement l’impression d’être Batman. Tout en explorant Arkham Asylum, on résout les énigmes de Riddler (sans oublier ses multiples trophées à collectionner) et on affronte des boss tels Bane, Killer Croc et Poison Ivy.

Si la jouabilité, les gadgets et les combats seront améliorés dans les jeux qui suivront, Arkham Asylum réussi dès le départ à demeurer fidèle à l’univers de Batman en nous offrant une histoire digne des comics tout en étant très agréable à jouer. Nous retrouvons également Kevin Conroy, Mark Hamill et Arleen Sorkin qui reprennent leurs rôles de Batman: The Animated Series en incarnant respectivement Batman, Joker et Harley Quinn. Avec Arkham Asylum, Rocksteady Studios pose les bases de ce que doit être un bon jeu de superhéros et son influence se fait toujours sentir aujourd’hui, notamment avec Marvel’s Spider-Man, qu’Insomniac Games a développé avec succès.

Crédit image : Eidos Interactive et Warner Bros. Interactive Entertainment

Un an après les événements d’Arkham Asylum, une partie de Gotham City est emmurée pour devenir une prison destinée aux super-vilains. Renommée Arkham City, cette nouvelle prison sous la direction d’Hugo Strange (qui connaît l’identité secrète de Batman) semble suspecte. C’est pourquoi Batman doit enquêter. Avec autant de dangereux criminels libres de faire ce qu’ils veulent à l’intérieur d’Arkham City, tout ne peut que dégénérer. Conservant le système de combat, les séquences furtives et les défis de Riddler du titre précédent, Arkham City innove entre autres avec de nouveaux gadgets de même qu’une utilisation optimale de la cape lorsque vient le temps de planer, augmentant ainsi la distance parcourue.

Nous avons également droit à plusieurs missions secondaires ainsi qu’à la possibilité d’incarner Catwoman à des moments précis de l’aventure. Nous sommes de plus confrontés aux divers vilains incarcérés dont Penguin, Mr. Freeze et Solomon Grundy, qui sont tout aussi divertissants comme boss à affronter qu’intéressants en tant que personnages tirés de l’univers de Batman. Si Tara Strong remplace brillamment Arleen Sorkin en prêtant sa voix à Harley Quinn, j’ai bien aimé également la performance de Stana Katic en tant que Talia al Ghul. Avec une intrigue bien ficelée et un dénouement des plus déchirants, il n’est pas surprenant que Batman: Arkham City se mérite une place parmi les meilleurs jeux de la dernière décennie.

Crédit image : Warner Bros. Interactive Entertainment

Quels sont vos jeux de Batman préférés? Avez-vous hâte au film de Matt Reeves ou attendez-vous plutôt le prochain jeu vidéo de WB Games Montréal?