Il a été confirmé tout récemment que Netflix travaillait sur une nouvelle série mettant en vedette l’univers des jeux vidéo Resident Evil. Suite à l’énorme popularité de la série The Witcher sortie plus tôt cet hiver, pas étonnant que Netflix continue à vouloir adapter des univers vidéoludiques.
Mais l’univers de Resident Evil, comptant un nombre important de jeux et ayant déjà été visité au grand écran, et ce pas moins de six fois grâce à la série de films, est un véritable casse-tête d’intrigues à démêler. Voici donc mes 5 souhaits pour la série Resident Evil sur Netflix qui, s’ils sont exaucés, feront de moi la plus heureuse des fans.
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C’est une opinion personnelle, mais le Leon de la série de films me donne envie de m’arracher les cheveux à chaque fois qu’il fait une apparition. Je trouve que sa personnalité a été très mal adaptée, pas nécessairement à cause de l’acteur, mais tout simplement parce que sa façon de réagir ou de s’exprimer ne semble pas venir du même personnage. Alors que Leon est mon personnage préféré de la série, j’ai plutôt l’impression de voir une version américanisée et « over the top » de Leon lorsque je regarde les films.
Je souhaite retrouver le jeune Leon en quête de justice pensant commencer une nouvelle carrière dans la police de Raccoon City, mais qui se retrouve confronté à l’horreur. Le personnage beaucoup plus calme et « cool » des jeux. Je souhaite un meilleur développement pour Leon, question de rendre justice à mon personnage préféré.
Pour partir une série Resident Evil du bon pied, j’aimerais un petit retour aux sources, au commencement de l’épidémie. Et qui dit retour aux sources dans Resident Evil dit Raccoon City, son manoir et le laboratoire souterrain d’Umbrella. C’est dans cette petite ville paisible que tout commence, alors que le T virus présent dans le laboratoire souterrain d’Umbrella s’échappe suite à des expériences au manoir et commence à contaminer les habitants.
J’aimerais beaucoup que la série visite ces premiers instants d’anarchie suite à l’infestation, comment les personnages principaux découvrent l’ampleur du problème, comment les autorités répondent (en bombardant la ville par exemple dans les jeux), etc. Je n’ai pas envie, pour la saison 1 du moins, de voir une petite colonie déjà bien installée alors que les zombies font des ravages dehors, mais plutôt de voir comment les événements se sont bousculés dans le « ground zero » qu’est Raccoon City.
Quand on parle de Resident Evil, la première chose qui vient à l’esprit de plusieurs est Umbrella Corp. Cette compagnie pharmaceutique est au cœur de toutes les intrigues puisque c’est nulle autre qu’elle qui a créé le T virus transformant les infectés en zombies, et c’est elle aussi qui est responsable de l’épidémie de T virus qui suivra. En gros, vraiment pas du monde fiable! Mais comment Umbrella a réussi à trouver une équipe de scientifiques prête à travailler sur un virus aussi dangereux que le T et ensuite être assez mal organisée pour qu’il s’échappe?
C’est ce que je veux savoir avec la nouvelle série Resident Evil, tout sur Umbrella et surtout les gens qui y travaillent. Et pas besoin d’explications hyper poussées ou encore de plus de scientifiques diaboliques dont le seul but est de créer des supers soldats alors que l’humanité même est en danger. Wesker est là pour ça. Je veux des vraies explications, des situations humaines pour expliquer des actions inhumaines ou encore des méchants qui ont une bonne raison de l’être. Oui, j’aime Wesker et son esprit diabolique, mais pour apprécier une série j’ai besoin de comprendre autant le raisonnement des gentils que celui des méchants et de les voir comme des êtres humains et non des machines à faire le mal.
Un autre grand souhait que j’ai pour la série Netflix serait qu’elle laisse derrière l’univers des films et toutes ses implications. J’imagine que je ne suis pas la seule à avoir cette opinion, mais on ne veut pas une continuation ou un préquel à la série de films mettant en vedette Alice, on veut du NEUF! Je ne veux même pas entendre mentionné le nom d’Alice ou l’univers des films pour du fan service, pas question. La série de jeux vidéo Resident Evil en elle seule contient assez de matériel pour réaliser plusieurs séries différentes si on le souhaitait, alors je ne crois pas qu’on ait besoin d’aller piger dans l’histoire des films. Laissons aux années 2000 ce qui leur appartient et repartons du bon pied avec cette nouvelle série.
Resident Evil, c’est l’ancêtre du jeu action-horreur comme on le connaît aujourd’hui, et cette composante fait partie intégrante de son identité. Dans le terme, on retrouve l’action, que les producteurs des films ont bien mis en oeuvre, mais aussi l’horreur, qui a tendance à avoir été laissée de côté dans les adaptations. On donne la tâche de susciter l’horreur aux morts-vivants qui habitent l’univers de Resident Evil, mais après dix saisons à écouter The Walking Dead tranquille dans son salon le soir, les morts-vivants ne suffisent plus.
Je sais, vous êtes sûrement tannés d’entendre les fans d’horreur en parler, mais ce qui ferait une réelle différence pour la série Netflix, ce serait un travail sur l’ambiance horrifique. Et pas besoins de chercher son inspiration bien loin pour cela! L’ambiance des premiers jeux de la série était d’une efficacité sans équivoque pour instaurer la peur de tourner chaque nouveau coin de mur. Aussi, Resident Evil7 : Biohazard revenait un peu aux sources grâce à l’ambiance écrasante et obscure et à l’action se déroulant dans une seule maison. Donc dans les jeux vidéo, ça va, on a peur, mais il semble difficile de transmettre cette ambiance lorsque vient le temps d’adapter l’univers. Finalement, Resident Evil c’est une série où il se doit, bien entendu, d’avoir de l’action, mais où un véritable travail sur l’ambiance horrifique pourrait faire toute la différence sur le résultat final.
