
4 jeux qui m’ont fait suer plus jeune, mais que j’aime malgré tout
On tombe en amour avec le jeu vidéo à cause du plaisir qu’on y trouve à jouer. Que ce soit pour son histoire excitante, son gameplay agréable ou ses beaux graphismes, on joue aux jeux vidéo parce qu’il y a quelque chose qui nous attire dans le jeu. Pourtant, on a tous en tête ce jeu auquel on a joué plus jeune qui nous a donné des migraines tellement il était infaisable pour nous. Que ce soit parce qu’il était clairement trop difficile pour mes réflexes d’enfant ou parce que sans soluce à l’époque j’ai tourné en rond des heures, voici les quatre jeux qui m’ont le plus fait suer enfant, mais que j’aime malgré tout. Par chance, mon expérience avec ces jeux ne m’a pas empêché de garder la passion pour le jeu même si j’avoue que j’en fais encore des cauchemars.
Conker’s Bad Fur Day
Conker’s Bad Fur Day, pour ceux qui ne connaissent pas, est un jeu sorti sur la Nintendo 64 alors que la Gamecube venait de faire son apparition sur les tablettes des magasins. À cause de son arrivée tardive sur la console, le jeu est moins connu qu’il aurait pu l’être s’il était sortie plus tôt. C’est un super jeu avec un humour plus adulte et un gameplay réussi pour son époque, mais j’ai un souvenir mitigé de ce jeu.
La caméra était une réelle épreuve à manoeuvrer et la profondeur des sauts, difficile à juger. Si on ajoute à cela des espaces avec des plateformes que l’on doit explorer pour ramasser des items nécessaires à la progression du jeu, le fun devient, quant à lui, difficile à trouver. J’ai vraiment adoré ce jeu et son humour, mais bon sens que les phases de plateformes ou même certains puzzles frôlaient l’impossible à résoudre. Je me rappelle du nombre important de fois où on a dû demander au frère aîné de mon ami de nous aider à passer une section. Et la difficulté de Conker’s Bad Fur Day ne peut pas être seulement attribuée à mon manque d’expérience étant enfant, puisque même aujourd’hui la maniabilité du jeu m’empêche de l’apprécier à sa juste valeur.
Pokémon Saphir
Pokémon et moi on n’a pas commencé du bon pied. Encore aujourd’hui, les jeux de stratégie au tour par tour ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Ça a donc pris plusieurs années avant que je me lance réellement dans ma première aventure Pokémon après maintes parties abandonnées. Je n’avais aucune idée dans quoi je m’embarquais. Non seulement cela a créé un amour pour Pokémon que je porte encore aujourd’hui, mais le jeu a aussi réellement testé ma patience et m’a appris l’importance de ne pas abandonner.
Pokémon Saphir ce n’était pas un jeu facile, surtout pas pour moi qui étais débutante dans le genre. Je me souviens toujours du gym électrique pour lequel j’ai dû m’entraîner et capturer de nouveaux Pokémon. Un long travail, mais qui a finalement porté fruit à ma grande joie. Je me souviens aussi des quêtes qui ne sont pas inscrites nulle part ce qui m’a fait tourner en rond pendant des heures. Que de bons souvenirs! Et que dire du Conseil des 4. Je ne crois pas avoir mis autant d’effort sur la stratégie d’un combat de jeu vidéo depuis que j’ai battu cette ligue. Comme j’étais nouvelle à la franchise, vous pourrez comprendre mon choc lorsque j’ai enfin vaincu les quatre champions après ce qui m’a semblé être des centaines de tentatives pour finalement apprendre qu’un cinquième combat m’attendait. Incroyable !
Malgré tout, Pokémon Saphir c’est peut-être un jeu Pokémon qui m’a fait suer plus jeune parce qu’il était réellement difficile, mais c’est aussi le meilleur Pokémon auquel j’ai joué et je le recommande à tout le monde.
Aladdin SNES
Aladdin Super Nintendo est un des premiers jeux avec lequel j’ai été en contact et qui m’a donné la piqûre du jeu vidéo. C’est aussi un des jeux qui m’a le plus donné de difficulté jeune et qui m’a appris l’importance des mots de passe donnés en fin de section de jeu pour ne pas avoir à tout recommencer.
Ce n’est en fait qu’un jeu de plateformes avec une difficulté grandissante classique, mais il faut me donner un peu de crédit ici, j’étais très jeune. Ceux qui ont joué se rappelleront probablement du tableau où on doit s’échapper d’une vague de lave. À lui seul, ce tableau m’a pris plusieurs années à maitriser pour pouvoir continuer l’aventure et on peut encore me surprendre à utiliser un mot de passe pour passer ce tableau de l’enfer. C’est heureusement un jeu qui a très bien vieilli et que j’apprécie d’une tout autre façon maintenant que mes réflexes sont plus développés.
Legend of Zelda Wind Waker
J’ai joué à Wind Waker avant l’ère des guides sur internet et comme la plupart des jeux Zelda je réalise aujourd’hui que j’ai toujours besoin d’un soluce pour passer à travers. Ce jeu de Gamecube m’a apporté une grande joie étant enfant, mais aussi beaucoup de désarroi face à certains puzzles ou quêtes. Sans blague, j’ai dû rester les premiers mois que j’avais le jeu dans la prison du début parce que je ne trouvais pas la sortie et mon cousin est venu passer le bout pour moi.
Ce jeu, quand j’étais jeune, c’était beaucoup trop d’informations pour mes simples capacités et ça c’est de ma faute pas celle du jeu. Premièrement, il faut avoir une tête sur les épaules et lire ce que les PNJ nous disent pour progresser dans l’histoire sinon ça commence très mal. Ensuite, il faut savoir se battre à l’épée contre des ennemis, viser son arc et éviter de se faire tuer. Finalement, on agrémente le tout de phases de plateforme et de navigation et ça y est, la jeune moi jette finalement l’éponge.
J’ai toujours grandement apprécié l’esthétique et l’histoire du jeu par contre, ce qui m’a poussé à regarder mon frère le terminer à ma place comme c’était devenu beaucoup trop difficile pour moi. Wind Waker est un de ces jeux que je n’ai pas réussis à finir plus jeune, mais que je j’ai toujours adoré. C’est d’ailleurs le jeu qui a inspiré cet article puisque j’ai récemment décidé de me le procurer sur Gamecube pour pouvoir enfin le terminer par mes propres moyens.